5 mars 2012 à 00:30
Rennes candidat au podium
En s'imposant chez son voisin lorientais (0-2), dimanche soir, en clôture de la 26e levée de Ligue 1, Rennes s'est repositionné à la quatrième place du classement, à quatre points du podium. De quoi espérer disputer la Ligue des champions la saison prochaine alors que son hôte du soir voit le spectre de la zone rouge se rapprocher.
Le derby breton entre Lorient et Rennes a été remporté par Rennes (2-0), dimanche soir, en clôture de la 26e journée de Ligue 1. Chez eux, les Merlus ont une nouvelle fois cédé et encaissent leur quatrième défaite de rang, leur onzième match sans victoire. Au contraire, avec ce succès, les Rennais profitent des contre performances de leurs adversaires directs, pour remonter en quatrième position, à quatre points de la 3e place du Losc. "Cette victoire nous fait du bien, se réjouit Frédéric Antonetti, toujours sur Canal+. On a une belle équipe, un bon banc, on n'a pas trop de blessés. On a la capacité de mettre tout le monde en danger. Si on peut être à la même place lors de la 38e journée, ça me va."
Quarante minutes, et puis plus rien. Voilà le résumé que l'on pourrait faire de la prestation lorientaise sur son terrain synthétique, dimanche. Ambitieux, joueurs, vifs, les hommes de Gourcuff dominent la première période, mais Emeghara (30e) et Romao (38e) se montrent maladroits dans le dernier geste. Au contraire, bien servi par Hadji sur un contre, Pitroipa ne laisse aucune chance à Audard et ouvre le score (0-1, 41e). Audard, qui évite le break juste avant la pause (45e +1) face à Féret. La seconde période s'apparente à une longue traversée du désert pour les Lorientais, incapables de bouger le solide bloc rennais. C'est donc logiquement que Hadji, servi par Pitroipa, double la mise (0-2, 79e) et enterre les espoirs des Merlus. "C'est à l'image des derniers mois de notre équipe, reconnaît Monnet-Paquet, sur Canal+. On a loupé le coche en première période, avec pas mal d'occasions pour ouvrir le score. Mais après on flanche physiquement et mentalement. On n'y arrive pas."
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